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Maisons ou Hôpitaux de l'Ordre de Malte
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Département de l'Aube

Forêt-Chenue (La)   (10)

Domus Hospitalis La Forêt-Chenue
Département: Aube, Arrondissement: Troyes, Canton: Ervy-le-Châtel, Commune: Saint-Phal — 10


Domus Hospitalis La Forêt-Chenue
Domus Hospitalis La Forêt-Chenue


C'était un autre domaine que l'Hôpital possédait dans la même paroisse de Saint-Phal, et où le Commandeur avait, comme au Perchoir, la haute, moyenne et basse justice. Il se composait de deux métairies, consistant en 216 arpents de terre, au chemin de La Perrière.
Le revenu de la Forêt-Chenue montait, en 1757, à 250 livres; et en 1782, à 450 livres.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France — Eugène Mannier — Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Orient (Hôpital d')   (10)

Commanderie d'Orient
Département: Aube, Arrondissement: Troyes, Canton: Piney, Commune: Geraudot — 10


Commanderie d'Orient
Commanderie d'Orient


Ancienne commanderie de l'Hôpital; laquelle avait tiré son nom de celui de la forêt d'Orient, dont elle était voisine. La maison était située près d'Aillefol, paroisse de Géraudot.
Nous trouvons l'origine de cette maison dans une charte de Gauthier, comte de Brienne, de l'année 1231, au mois de juin, par laquelle ce seigneur déclare donner aux frères de l'Hôpital Saint-Jean-de-Jérusalem, 500 arpents de bois dans sa forêt de Bateis (Le bois ou la forêt de Bateis se trouvait entre Geraudot, Piney et Brevonne) « nemus quod dicitur Bateiz », pour y bâtir des maisons pour eux et leurs gens, ainsi qu'une chapelle, afin d'y célébrer le service divin.
Les 500 arpents étaient à prendre à l'endroit que les frères jugeraient convenable, depuis Aillefol jusqu'à la grange de « Nachesi (Rachezy, commune de Piney, au nord de Sacey) », et de ladite grange jusqu'au Cardinet, « Cardinetum (commune de Rouilly-les-Sacey) » ; puis de là jusqu'au bois de « Nosou ou Noson », et de ce bois, jusqu'au Sart de Bernard de Montcuc, « de Montecuco ».
Il leur accordait en outre le droit de prendre chaque semaine, dans sa forêt d'Orient, près d'Aillefol, quatre charretées de bois, pourvu que ce bois ne soit pas du hêtre, du tremble, du pommier ou du poirier.
Le comte se réservait la justice dans les 500 arpents qu'il venait de donner, et l'abandonnait entièrement aux Hospitaliers dans leur maison et pourpris, en leur accordant à perpétuité dans tous ses bois, le droit de faire paître leurs bestiaux, à l'exception toutefois des chèvres.

La chapelle d'Orient fut fondée par Jean de Brienne ; cela résulte des lettres de Hugues de Brienne, son frère, par lesquelles celui-ci approuve et confirme en 1270 cette fondation, pour laquelle Jean avait donné vingt livres de rente à prendre chaque année sur le péage ou sur les halles de Brienne.

La commanderie d'Orient qui avait été dévastée pendant les guerres du XVe siècle, fut supprimée comme celle de Bonlieu, et réunie à la commanderie de Troyes.

En 1486, le commandeur de Troyes, qui était Pierre de Dinteville, afferma la commanderie d'Orient pour 12 livres tournois par an ; mais à la charge de rebâtir la maison qui était en ruines, et de faire desservir la chapelle.

Le revenu du domaine d'Orient était, en 1757, de 1,050 livres ; et en 1782, de 2,350 livres.
La maison n'existait plus au siècle dernier. Il y avait encore la chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste, où le curé de Geraudot disait la messe un jour par semaine.
Les terres, au nombre de 402 arpents, étaient partagées presque également en deux fermes bâties près de la chapelle. Il en dépendait un moulin à vent, appelé « l'Heurtebise », un bois de 102 arpents, et une dizaine d'étangs, dont les noms suivent:
L'étang de Geraudot (6 arpents).
L'étang des Souchères, au finage de Rosson (14 arpents).
L'étang le Batard, touchant aux terres de Bonlieu (20 arpents).
L'étang des Cinq-Deniers, au-dessus du précédent (15 arpents).
L'étang Musse-Putain, au-dessus du Grand-Maurepaire (15 arpents).
L'étang de Maurepaire, au-dessous de Musse-Putain.
L'étang de Foeullade, tenant aux terres de Maurepaire (13 arpents).
L'étang Amelie (10 arpents).
L'étang Prompt, touchant aux terres de la Loge-Lionne, et.
L'étang du Moulinet, bordant la Loge-Lionne.
Ces étangs, avec, ceux du Perchoir étaient affermés en 1757, 1,400 livres; et en 1782, 2,204 livres.

Anciens Commandeurs d'Orient
1346. Frère Guy de Pringi.
1394. Frère Jehan le Chevron, dit de Bourgogne.
1404. Frère Ferry de La Ferté.
1409. Frère Jean de La Haye.
1425. Frère Aubert de Cors.
1458. Frère Oudin Mangot.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France — Eugène Mannier — Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Rosnay-l'Hôpital   (10)

Commanderie de Rosnay-l'Hôpital
Département: Aube, Arrondissement: Bar-sur-Aube, Canton: Brienne-le-Château, Commune: Blignicourt — 10


Commanderie de Rosnay-l'Hôpital
Commanderie de Rosnay-l'Hôpital


Rosnay était une ancienne commanderie de l'Hôpital fut fondée en même temps que celle d'Orient, avec des terres que les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem achetèrent de Gauthier, comte de Brienne, et dont la vente avait été garantie et confirmée par son cousin, Gérard de Brienne. En effet, celui-ci, en sa qualité de seigneur de Rosnay, dominus de Ronniis, par ses lettres datées du mois de juin 1231, se porta garant de la vente de la haute forêt d'Orient, Alte foreste Orientis, que son cher seigneur et cousin sus-nommé avait faite au profit des frères de l'Hôpital de Jérusalem. Il garantit de même une autre vente faite aux dits frères par son cousin, d'un bois, appelé le Bois de Bateis.

Les ruines causées par les guerres à la commanderie de Rosnay, sont ainsi constatées dans une visite prieurale de 1456: « Audit lieu de Ronnay, souloit avoir des beaulx et grans édiffices, maisons, granche, estables et chapelle, lesquelz sont tous demoliz et abattus par la guerre, tant qu'il n'est mencion qu'il n'y eust oncques grand ediffice. »

En 1570, le Commandeur, qui était alors Philippe de Villiers-l'lsle-Adam, voulut rétablir cette maison. Il fit un bail à vie à un nommé Nicolas Huré et à sa femme, des terres de Rosnay, pour en jouir par eux et leurs enfants, moyennant une redevance annuelle de 35 livres tournois, et à la charge de rebâtir dans les six premières années de leur entrée en jouissance, à l'endroit même où étaient autrefois les bâtiments de la commanderie, « une maison de quatre trefs par voye de trois posteaulx de haut, garnie de l'un des costez de galleryes de huict pieds de large; et de l'aullre costé, d'un appendiz a faire estables; en laquelle maison aura une massé de cheminée de piere à quatre feuz, ou deux massets chacun de deux feuz, plus une grange, une bergerie, etc. »

La ferme de l'Hôpital de Rosnay, avec ses 480 arpents de terre en labour, prés et bois, rapportait en 1788, 1,400 livres.

Les membres de l'ancienne commanderie de Rosnay étaient: les maisons de Trouan, de la Chapelle-Wallon et d'Arcis-sur-Aube, qui, lors du démembrement de cette commanderie, furent réunis à celle de Troyes.

Commandeurs de Rosnay
1356. Fr. Adam de Savigny.
1371. Fr. Ferry de La Ferté.
1421. Fr. Jehan de Beauregard.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France — Eugène Mannier — Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)

Rosnay, conton de Brienne-le-Château
— Castellum Rosniacum, 1035 (Gall. Christi, tome XII, page 251)
— Rosnacum, 1097 (Cartulaire de l'abbaye de Molème)
— Rosnaium, 1122 (Charte de l'abbaye de Montiéramey)
— Rosniacum, 1122-1149 (charte du prieuré de Ramerupt)
— Rosnae, 1147 (Gall. Christi., inst., tome XII, page 267)
— Roisnacum, 1155 (charte de l'abbaye de Boulancourt)
— Ronai, 1174 (Ibidem)
— Rodnaicum, 1178 (charte du prieuré de Ramerupt)
— Ronai, 1187 (archives de l'hospice Saint-Nicolas de Troyes)
— Ronniacum, Ronnaium, Ronnacum, 1201 (Feoda Campaniae)
— Ronascum, 1201 (charte de l'Hôtel-Dieu-le-Comte)
— Rosnay, 1220 (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Loup)
— Ronnay, 1285 (comte des recettes et dépences du comté de Champagne)
— Raunayum, Ronayum, 1322 (D. Bouquet, Caroli IV mansiones)
— Ronnayum, Ronneyum, Renneyum, 1359 (Ordonnances des Roys de france, tome III, page 365)
— Rosnay l'Hôpital, XVIIIe siècle (carte de Cassini)
— Rosnasium, XVIIIe siècle (Courtalon, Toponimie, tome III, page 368)
— Chapelle Saint-Nicolas, Maladrerie, XVIIIe siècle (Ibidem)
— Diocèse ancien de Troyes; coutumes et baillage de Chaumont; gouvernement et généralités de Champagne; élection de Bar-sur-Aube.
— Château très fort, dont la motte existe encore.
— Ville fermée de fossés.
Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Aube, par MM. Théophile Boutiot et Emile Sogard. Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXIV.


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