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Maisons ou Hôpitaux de l'Ordre de Malte
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Département de la Charente-Maritime

Breuil-de-Pas (Le)   (17)

Maison du Temple ou Hôpital du Breuil-de-Pas
Charente-Maritime, arrondissement Saintes, canton et commune: Saujon - 17


Temple ou Hôpital du Breuil-de-Pas
Temple ou Hôpital du Breuil de Pas


Il n'y a aucune preuve ni pour l'Ordre du Temple, ni pour les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, pour attribuer avec certitude, ce bien à l'un ou à l'autre des Ordres. Il n'en reste pas moins qu'il était bien la propriété d'un des Ordres Militaires.
Les Hospitaliers ou certains Historiens, l'attribue à ce-dit Ordre, à défaut de pouvoir apporter la preuve contraire, nous les laisserons bénéficier du doute.


Les archives de la commanderie du Breuil-du-Pas « assise en la paroisse de Saujon, en pays de Xaintonge, entre les rivières de Charente et de Gironde, a deux lieues prez de ladite rivière de Gironde » ne contiennent aucun acte ancien permettant de déterminer, même approximativement, la date de son implantation ni d'attribuer, avec certitude, sa fondation au Temple ou à l'Hôpital. A deux reprises, en 1373 d'abord, soit environ soixante ans après que l'Hôpital eut incorporé à son propre réseau de maisons les établissements du Temple, puis à nouveau en 1460, les Hospitaliers s'attribuent la fondation de cette commanderie sans toutefois faire référence à des actes précis. A défaut de pouvoir apporter la preuve contraire, nous les laisserons bénéficier du doute.

« La ditte commanderie est de bonne ancienneté et notable fondation, jadis fondée pour et en l'honneur de Dieu et de monseigneur Saint Jean de Jérusalem. »

Implantée dans une région de marais et de taillis, ainsi que l'évoque son nom même (Du latin brolium: bois qui donne en français les formes broil, breul, breuil, etc. (bois, taillis, forêt, buisson, etc.), la maison de « Brolio in Passu » disposait d'un patrimoine dont la composition est mal connue en raison des lacunes de la documentation. Un document tardif, de 1460, mentionne que lui appartenaient plusieurs « maisons, villages, terres labourables, prez, bois, vignes et autres héritages quelconques, cens, rentes et revenus. » On sait aussi qu'elle possédait des marais salants, dans l'île d'Oléron, en la paroisse Notre-Dame du Château, possession attestée par un acte de 1405 par lequel le commandeur, Jean Labbé, baille à un habitant de l'île 100 aires de ces marais, alors inexploités, moyennant une rente annuelle de 5 sous.

L'enquête pontificale de 1373, si révélatrice ordinairement des possessions des commanderies, n'apporte aucun élément pour le Breuil-du-Pas. Les commissaires déclarent dans leur procès-verbal qu'ils n'ont pu s'informer sur les biens et l'état de cette commanderie, n'ayant pas osé s'y aventurer en raison de la présence, trop voisine, des ennemis du roi de France qui tenaient la tour de Broue, le château de Mortagne et couraient la mer dans les parages. (...et statu dicte domus non potuit alla informatio fieri propter guerras et hostes régis Francie maxime commorantes in turre de Broda et in Castro de Mauritania ac navigantes per mare quod est satis prope istam domum, nullus ausus fuit ibidem accedere pro informatione facienda).

Leur témoignage rapporte seulement qu'il y avait deux frères à la « domus de Pas », le commandeur, un frère prêtre âgé d'environ cinquante ans, Jean de Boismartin, un autre frère prêtre, Jean Tybaut, et que les deux hommes vivaient difficilement des revenus de la maison.

Eglises-d'Argenteuil



Hospitalis Eglises-d'Argenteuil
Domus Hospitalis Eglises-d'Argenteuil


La commanderie du Breuil-du-Pas devait cruellement souffrir des guerres franco-anglaises. Après le départ du commandeur Jean Labbé pour la commanderie Les Eglises-d'Argenteuil, dans les années 1420, deux commandeurs s'y succédèrent en peu de temps, frères Guillaume Poiz et frère Philippe Gaston; le second devait laisser la commanderie au bout de trois ans « par ce qu'elle lui estoit de nulle valeur » ?

Tout ce qui suit est tiré d'un dossier des années 1460 relatif à une procédure engagée par le commandeur Aimery Bonneau contre le seigneur de Rioux pour le contraindre à payer une rente de 20 livres, Archives départementales de la Vienne, 3H1, 427.
Des extraits en ont été publiés par l'abbé P. Th. Grasilier, Documents inédits colligés par M. de Beaumont, évêque de Saintes. La commanderie du Breuil-du-Pas ou Tableau de la Saintonge pendant la première moitié du XVe siècle (Extrait d'une enquête relative à cette commanderie), dans Recueil des Actes, Archives et Mémoires de la Commission des Arts et Monuments Historiques de la Charente-Inférieure et Société d'Archéologie de Saintes, tome III (1877), pages 43-55. L'édition des pièces de ce dossier et de documents annexes est donnée par M. Robert Favreau.

La commanderie du Breuil-du-Pas, déjà fort mal en point, resta alors à l'abandon pendant une quinzaine d'années, aucun frère de l'Hôpital ne voulant s'en charger. Pendant toute cette période, la guerre sévissait avec force dans la région et un contemporain rapporte que le village du Breuil-du-Pas, ainsi que la paroisse de Saujon, étaient « desers et inhabitans. » Quelques laboureurs avaient essayé, à la faveur des trêves, de s'installer à la commanderie mais « ils n'y arrestoient point passé demy an ou ung an au plus. »

Vers 1440-1443,le Maître de l'Hôpital, avec l'assentiment des frères de la Langue de France résidant à Rhodes, donna la commanderie à un de ses valets, un illettré, Philippe de La Boissière, qui dut entrer dans l'Ordre pour en disposer. Lorsqu'il arriva sur les lieux pour prendre possession de sa commanderie, Philippe de La Boissière « mist plus de onze jours avans qu'il peust approcher de ladite commanderie pour les grands buissans et boys qui estoient illec environ »; les broussailles avaient conquis jusqu'à la chapelle où s'étaient enracinés « de fors buissons. »

Un contemporain confirme le triste état des lieux en racontant que « durant ledit temps a veu iceluy pays de Xaintonge, excepté les villes et forteresses, désert et inhabité mêmement ladite commanderie et durant qu'il estoit à Mournac a veu prendre les sangliers en icelle commanderie qui toute estoit en bois et buissons. »

Philippe de La Boissière fit réparer la maison et y installa son propre frère avec sa famille mais il préféra, quant à lui, aller résider à deux lieues de là, à Mornac, à l'abri de la forteresse. Le lieutenant de Mornac, qui était le commandeur de Bourgneuf, frère Bertrand Jameron, le chargea un jour de la garde de la tour, du haut de laquelle il tomba. Devenu infirme à la suite de cet accident, Philippe de La Boissière, déjà peu capable d'avance de défendre les intérêts de sa commanderie, en fut écarté en 1459, quelques années après la fin des guerres, au profit de frère Aimery Bonneau, homme énergique qui devait reprendre les choses en main. Il entreprit d'ailleurs immédiatement de récupérer les biens et droits dont s'étaient emparés diverses personnes profitant des troubles de la période passée, de l'absence de commandeur ou de l'incurie de Philippe de La Boissière. C'est ainsi qu'il engagea une longue procédure contre le seigneur de Rioux pour l'obliger à payer une rente annuelle de 20 livres que ses prédécesseurs avaient reconnu devoir à la commanderie en 1351 et 1360.

Dès son arrivée, frère Aimery Bonneau paraît avoir fait remettre en état la chapelle car il est dit, en 1460, qu'il y « est chacun jour fait bel et notable service divin. »

Le 3 janvier 1466, Jean, Robin et Catherine Barbes, frères et sœur, firent donation au commandeur Aimery Bonneau de tous leurs biens meubles et immeubles à charge de faire chanter chaque année dans la chapelle de la commanderie une messe de Requiem pour le salut de leurs âmes et de celles de leurs parents et amis.

Plusieurs actes témoignent de l'activité déployée par Aimery Bonneau pour remettre en valeur le patrimoine de la commanderie: en 1469, il baille huit aires de marais salants moyennant une rente annuelle de 15 sous; en 1470, il loue à Philippe Clouet, marchand, une maison avec ses dépendances située en la ville du Château-d'Oléron contre 25 sous de cens et rente annuels; en 1480, il baille une pièce de terre contenant un journal et demi située en la paroisse Notre-Dame du Château-d'Oléron. Malgré tous ces efforts, le Breuil-du-Pas restait de petite valeur, vers 1475, son revenu, charges déduites, était estimé à un peu plus de 8 écus. Les archives nous ont conservé le testament de frère Aimery Bonneau en date du 28 janvier 1492.

Epeaux



Domus Hospitalis Epeaux
Domus Hospitalis Epeaux


Sous son successeur, frère Pierre Seuillet, la commanderie du Breuil-du-Pas fut unie à celle des Epeaux ; elle devait le rester jusqu'à la Révolution.

Les commissaires qui ont effectué la visite de la commanderie des Epeaux, en 1565, rapportent qu'ils sont allés au « membre de Pas » où ils ont trouvé la chapelle « ruinée durant les troubles et ne s'y fait aucun service. » Ainsi, après la guerre de Cent Ans, les guerres de religion étaient, elles aussi, passées par le Breuil-du-Pas.

A la même date, le logis se composait « d'une chambre haulte joignant laquelle un grenier et au dessoubz des selliers. » Il y avait aussi une grange, une petite étable à brebis et « une fuie fort ancienne et pour la vieillesse n'y habite aucuns pigeons. » La commanderie possédait alors douze livres et demie de marais salants qui rapportaient chaque année 50 livres.

La visite de 1620 mentionne au « membre du Pas » une petite maison neuve, une grange menaçant ruine et une fuye ayant besoin de réparations; les visiteurs indiquent qu'ils ont vu « ung pan de muraille de la longueur de douze pieds et de la haulteur de six pieds que on nous a dit que d'encienneté cestoit une chapelle qui avoit esté audit lieu. »

Le Breuil-du-Pas n'est plus, désormais, qu'une métairie, c'est d'ailleurs ainsi qu'il est désigné dans une visite de 1673. A cette date, les bâtiments se composaient de la maison du métayer, en mauvais état, d'une grange en partie démolie, d'une porcherie et d'une bergerie. Il y avait aussi un four ayant besoin de réparations et un pigeonnier, découvert par le vent, où ne logeait aucun pigeon. Les visiteurs notent qu'on y voyait « des vestiges d'une chapelle desquelles il n'en reste qu'une partie de muraille. »

En 1683, près des mêmes constructions, les commissaires ont remarqué « quelques ruines d'une ancienne chapelle et de quelques autres bastimans. » Ils mentionnent l'existence de dix livres de marais salants bien entretenus.

La visite de 1690 fait état de nombreuses réparations effectuées sur tous les bâtiments. Le domaine était alors affermé 420 livres par an ; il comprenait, outre les constructions, 100 journaux de terres labourables, 9 journaux et demi de prés, quelques terrages et redevances en argent, froment et volailles.

Dans la visite de 1733, le Breuil-du-Pas est devenu « l'Hopitau », métairie comprenant 80 journaux de terres arables, 5 journaux de prés, possédant des cens, rentes et agrières. Les bâtiments se composaient du logis du métayer, d'un four à pain, d'une belle grange, de diverses autres constructions à usage agricole et d'un pigeonnier, le tout étant affermé 510 livres par an par le commandeur des Epeaux.

La même métairie du « Breuil-de-Pas ou l'Hôpital » était affermée 580 livres en 1755.

Ravagé et appauvri par les guerres et troubles successifs, le Breuil-du-Pas était ainsi passé progressivement, en trois siècles, du rang de commanderie à part entière, avec chapelle, à celui d'une simple exploitation rurale.

Le plan cadastral dressé en 1836 atteste la survivance d'une ferme appelée l'Hôpital, près du village du Pas, sur la section de Saujon dite le Breuil. Les pièces de terre qui l'entourent sont de vaste dimension, par opposition avec les nombreux petits champs en lanières constituant le reste du parcellaire.

Actuellement, le lieu porte le nom de l'Hôpiteau, on peut y voir des bâtiments relativement modernes et les ruines d'un édifice, peut-être une grange, qu'il est impossible de dater avec précision.
Sources: Les commanderies des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem — Anne-Maris Legras — Editions du CNRS — 1983


Rochelle (La)   (17)

Commanderie de La Rochelle
Département: Charente-Maritime, Arrondissement et Canton: La Rochelle — 17


Commanderie de La Rochelle
Commanderie de La Rochelle


— Ecclesia parochialis Sancti Johannis de Peroto.
— Saint-Jean-du-Pérot était un bénéfice de l'Ordre de Malte, avec prieuré et commanderie; aujourd'hui c'est une cure de deuxième classe, doyenné de Saint-Sauveur.

— Le titulaire devait à l'évêque en visite 10 livres 10 sous pour procuration.
— L'église actuelle n'offre rien de remarquable; elle est reconstruite sur les ruines de l'ancienne, détruite par les protestants au XVIe siècle.
Sources: M L.-L. Lacurie. Société française pour la conservation et la description des monuments historiques, page 41. Paris 1853 — Bnf

Actes concernant la commanderie de La Rochelle
1139 — Eléonore, reine de France et duchesse d'Aquitaine, donne aux templiers de la Rochelle quelques maisons et les moulins de cette ville, et exempte leurs biens de toute taille et autre impôt. (Manuscrits de M. Jaillot supérieur de l'Oratoire de la Rochelle, Tome 25, page 287.

1188 — Don fait au temple de la Rochelle par Richard, duc d'Aquitaine et comte de Poitou, de quelques maison et héritages situés à la Rochelle et aux environs. (Commanderie du temple de la Rochelle.) Tome 25, page 291.

1189 — Richard, roi d'Angleterre, confirme tous les dons et privilèges que Henri II son père et Aliénor sa mère avaient accordés aux templiers de la Rochelle. (Commanderie du temple de la Rochelle.) Tome 25, page 295.

Vers 1189 — Othon, duc d'Aquitaine et comte de Poitou, donne et confirme aux templiers-de la Rochelle les moulins de cette ville. (Commanderie du temple de la Rochelle.) Tome 25, page 293.

1190, 20 février — Le même duc d'Aquitaine confirme aux templiers de la Rochelle, toutes leurs possessions, et en particulier le don qui leur avait été fait des moulins de cette ville. (Commanderie du temple de la Rochelle.) Tome 25, page 297.

1190, 10 juillet — Richard, roi d'Angleterre, duc de Normandie et d'Aquitaine et comte d'Anjou, confirme les dons qui avaient été faits au temple de la Rochelle par Eléonore sa mère. (Commanderie du temple de la Rochelle.) Tome 25, page 299.
Sources: Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest. Tables des manuscrits de D. Fonteneau, Poitiers, Paris 1839. (Livre numérique Google)

1203. 10 juillet — Le recueil des lettres patentes de Duffus-Hardy contient des lettres que le roi Jean d'Angleterre adressait de Rouen, le 10 juillet 1203, à son Sénéchal du Poitou et ainsi conçues: (Sachez que nous avons cédé aux frères de la milice du Temple (les Templiers) de la Rochelle le cours d'eau appelé la Besse de la Reine, en échange du cours d'eau que nous avons enlevé à leurs moulins du Perroc pour les fortifications de notre ville de la Rochelle. En conséquence nous vous mandons, si vous et nos fidèles bourgeois de la Rochelle êtes d'avis que cela nous soit avantageux, de mettre sans délai les dits frères en possession du cours d'eau de la Besse en échange de l'autre. »

C'est vers cette époque que nos chroniqueurs fixent l'annexion à la ville du faubourg, ou plutôt de l'ile du Perroc ou Perrot, qui est devenu le quartier de Saint-Jean, et la construction de la muraille qui reliait ce quartier a l'enceinte murée de la ville. Le cours d'eau venant de Lafons et sur lequel les Templiers avaient établi des moulins à eau, passant au pied de cette muraille, formait une douve naturelle, dont le monarque anglais avait trouvé commode de s'emparer, et il leur abandonnait en compensation la besse de la reine, nommée depuis canal de la Verdière, où ils reportèrent leurs moulins du Perrot. — V. T. Ier page 471 et page 108.

1682. 23 juillet — A cette date fut commencé par Gab. Dauvet des Marets, chevalier de l'ordre de saint Jean-de-Jérusalem, grand prieur d'Aquitaine, un état des lieux dépendant de la commanderie du Temple de la Rochelle. Une copie de ce procès-verbal existe aux archives de la préfecture. On y remarque qu'on entrait dans la commanderie, du côté de la rue du Temple, par un porche, surmonté d'une niche magnifiquement sculptée, où devait être placée une statue de saint Jean-Baptiste; que la chapelle avait été bâtie sur l'emplacement de l'ancienne, vers 1670, par Alex. Bernard de Loménie, commandeur de Brienne, qui, au mois de juin de la même année, avait passé avec les Augustins un traité par lequel ces religieux s'engageaient à y célébrer une messe basse chaque jour de la semaine, et une grande messe solennelle le jour de la fête de saint Jean Baptiste. (Min. de Demontreau). Le procès-verbal, après avoir donné la description des bâtiments et corps de logis dépendant Je la commanderie, parle de la halle couverte, construite dans la cour du Temple et où on vendait particulièrement de la volaille et du lard frais, et aussi du moulin à eau de Maubec, appartenant à la commanderie et consistant en un bâtiment d'environ 40 pieds de long, qui s'appuyait par l'une de ses extrémités à l'église de Saint-Sauveur, et dans lequel était deux meules que la mer faisait mouvoir à l'aide d'écluses. Ce moulin est ainsi confronté dans un terrier de la commanderie de 1689: de l'orient au chenal de Maubec, de l'occident au pont Saint-Sauveur, du midi à la maison de la Croix-Verte, et du septentrion à l'église de Saint-Sauveur et joignant immédiatement une ancienne porte de la ville. Cette ancienne porte ne pouvait être la vieille porte de Maubec, qui ouvrait dans la rue de la Ferté, derrière l'église Saint-Sauveur; détail une porte placée entre l'église et le canal et qui conduisait autrefois dans un vaste terrain marécageux qu'on appelait la prée de Maubec, et plus tard, dans le quartier de la ville neuve, qui fut bâti sui cet emplacement.

1691. 3 octobre — Un règlement de police à cette date, après avoir prescrit aux maîtres-gardes des bouchers de visiter avec soin les bestiaux tués par ceux-ci, fait défense à tous bouchers de vendre aucune viande ailleurs que dans la grande boucherie, dans celles du Temple et du Perrot, sous peine de 20 livres d'amende et de la confiscation de la viande. (Registre de la commue administrative). Cette dernière boucherie était située dans la rue de Saint-Jean, à peu près vis à vis l'église des Carmes.

1697, 9 septembre — Le pont de la Gourbeille, jeté sur le canal de la Verdière, qui n'était pas alors voûté, se trouvait à l'endroit où est actuellement l'embouchure de l'écluse qui déverse ses eaux dans le port. Les chambres aisées du Pérot, dont il est question dans un titre de 1352, devaient comprendre et les latrines du pont de la Gourbeille et celles qui se trouvaient à côté, mais plus rapprochées de la grosse horloge, et désignées dans un acte de 1434 sous le nom de privées ou aysements communs et publiques. Il est aussi parlé dans un acte de vente de 1387 et sur le papier foncier de la commanderie du Temple de 1609, des privez commungs du pont de Saint-Sauveur. Encore un point de propreté de décence et de salubrité sur lequel nos aïeux pourraient nous servir d'exemple.

1794. — Etablissement par la municipalité dans la vieille commanderie du temple de deux fours banaux, auxquels il serait libre à chaque citoyen d'aller faire cuire son pain. (Registre des délibérations).

1797. I Mars. — Le corps de ville, « considérant l'état de vétusté de la petite halle du temple qui menace ruine; » charge l'architecte de la Ville de dresser un procès-Verbal qui sera envoyé à l'administration départementale pour en obtenir la démolition. (Registre des délibérations)

Il est parlé pour la première fois de cette halle par l'analyste Conain, qui dit qu'en 1588 on fit nettoyer la place du temple, (où estoit bastye une halle avec plusieurs loges toutes couvertes de tuiles, pour y tenir le marché du pain, des chairs de pourceau, de la poulaillerie, etc. » Il résulte de lettres-patentes de Louis XIV, du 30 juillet 1649, que, pendant les troubles religieux de la seconde moitié du XVIe siècle, les magistrats municipaux, s'emparant des biens des hospitaliers de Jérusalem, comme des autres communautés religieuses, avaient fait construire cette halle sur une partie de l'emplacement de leur ancienne église. Après le siège de 1628, la confiscation des biens de la commune l'avait fait passer dans le domaine royal. Se fondant sur la déclaration de Louis XIII, qui restituait aux ecclésiastiques et religieux les biens usurpés à leur préjudice par l'ancienne commune, le commandeur du Temple de la Rochelle avait réclamé la réunion au domaine de la commanderie « des étaux de boucherie, des halles et poulaillerye »; ce qui lui avait été accordé. (Archives du greffe.) Ces échoppes et étaux furent ensuite arrentés à différents particuliers et servirent plus spécialement à la vente du pain apporté par les boulangers de la banlieue. On lit sur un état de lieu dressé en 1683: « les halles (du Temple) sont en charpente avec cinq travées, sans les apans élevés sur ponteaux. Il y existe neuf échoppes appartenant à divers particuliers, qui paient rente à la commanderie. »
Sources: Ephémérides historiques de la Rochelle. Avec un plan de cette ville en 1685 et une gravure sur bois représentant le sceau primitif de son ancienne commune: Par J.-B.-E. J. Tome II. La Rochelle MDCCCLXXI. (Livre numérique Google)

Domaines de l'Hôpital de La Rochelle
Département: Charente-Maritime, Arrondissement: La Rochelle, Canton: Lagord, Commune: Esnandes - 17


Domaines de l'Hôpital de La Rochelle
Localisation: Domaines de l'Hôpital de La Rochelle


La commanderie du Temple de La Rochelle possédait des biens et un hébergement à Esnandes, mentionnés en 1369.

Les archives du Temple de La Rochelle signalent une donation faite en 1287 par Pernelle Archambauld, d'Esnandes, femme de Raoul Lugier, de tous ses biens, à condition qu'elle en conservera l'usufruit. Cependant cette donation ne paraît pas avoir été faite aux Templiers, mais aux Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.
Jean-Claude Bonnin - Les Templiers de La Rochelle. La commanderie, la chapelle, les fiefs, seigneureries et maisons templières. La Rochelle : J.-C. Bonnin. 2005


Secheboue   (17)

Commanderie de Sécheboue
Département: Charente-Maritime, Arrondissement: La Rochelle, Canton: Aytré, Commune: Chives - 17


Commanderie de Sécheboue
Commanderie de Sécheboue


Commanderie de Sécheboue
A Angoulins existait autrefois, sur le bord de la mer, la commanderie de Sécheboue, appartenant à l'ordre de Malte le prieuré de Sain-Jean-du-Sable, prioratus Sancti Johannis de Sabulo, annexé à la pitancerie de l'abbaye de Sant-Jean-d'Angeli et le prieuré de l'Isleau Beata Maria de Lilleto, dépendant du chapitre de Tulle.

Une charte de 1092 écrit Islel ; le donjon, oppidium liletti fut rasé par Guillaume, duc d'Aquitaine après la prise de Châtellaillon, en 1131.
Sources: M L.-L. Lacurie. Société française pour la conservation et la description des monuments historiques, page 41. Paris 1853 — Bnf

Angoulins
— A l'Est de La Rochelle.
— Eglise fortifiée du XIe siècle
— Vestiges de la commanderies de Malte de Sécheboue.
Sources: Adolphe Joanne, Géographie de la Charente-Intérieure. Paris Hachette 1881


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