Hospitaliers   Maisons ou Hôpitaux   Hospitaliers

Maisons ou Hôpitaux de l'Ordre de Malte
Informations
Chers visiteurs
Vous avez certainement constaté le point d'interrogation dans la barre d'adresse de votre navigateur.

Il y est écrit « Non sécurisé »

Vous pouvez naviguer sur le site sans aucune crainte. La sécurisation d'un site Internet est obligatoire dès lors qu'il y a des demandes de mots de passes ou des paiements en ligne.

Sur ce site il n'y a rien de tout ceci.

Département du Cher

Beddes   (18)

Commanderie de Beddes
Département: Cher, Arrondissement: Saint-Amand-Montrond, Canton: Châteaumeillant — 18


Commanderie de Beddes
Commanderie de Beddes


Beddes a été uni à la Maison du Temple de Fages par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Installé sur la paroisse de ce nom et faisant partie aujourd'hui du canton de Châteaumeillant (Cher).
Le lieu est encore occupé par des bâtiments agricoles que l'on peut considérer comme des restes de l'occupation des Chevaliers de l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem.
Sources: Georges CHATARD — Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.

Beddes
Beddes était un membre de la Commanderie de Farges (18), à 2 lieues de la commanderie de Magnolet et à cinq lieues du chef, consistait en une maison, grange, chapelle, bois, terres, dimes et cens — revenus en 1745, 240 livres.
Sources: Léopold Niepce — Le Grand-Prieuré d'Auvergne — Lyon, 1883


Bourges   (18)

Commanderie de Bourges
Département: Cher, Arrondissement et Canton: Bourges — 18


Commanderie de Bourges
Commanderie de Bourges


La résidence des Hospitaliers comprenait deux maisons, la Grande Maison et la Petite Maison, situées rue Porte-Jaune, paroisse de Saint-Pierre-le-Puellier, « proche l'une des portes du Cloître de la grande église Saint-Etienne, ayant chambres hautes et basses, avec un grand portail par où on entrait dans les cours et dans les jardins. » La chapelle, dédiée à Saint-Jean-Baptiste, était au faubourg d'Auron.

En 1669, le commandeur Hugon Duprat accense « Le logis de la Commanderie de Bourges » à noble Henri de Saint-Père pour le prix de 110 livres par an; aussi est-il obligé, quand il vient à Bourges, de loger à l'hôtellerie « où pend pour enseigne l'Ecu de France. »
Je l'y trouve en 1671 transigeant avec un prêtre maltais, François Mariscalco, logé lui aussi à l'Ecu de France, au sujet d'une dette de 550 écus contractée a Malte.

Le fait de ce prêtre faisant le voyage de Malte à Bourges pour se faire rembourser est assez suggestif.
Aussi bien, la somme était considérable, car l'écu maltais valait, à peu près, cinq livres en France.

Du membre de Bourges dépendaient: les prés de l'Hôpital, autrement Saint-Jean, les prés d'Oizelel de la Gluère, des Quatre Bornes; une vigne à Beauregard; les terres du Terroir, des Crosettes, de la Vieille-Justice, de Beauregard, de l'Eiguillon, de la croix Moultjoye, du Grand-Donjon, de la Guignée, du Carroy Saint-Florent, de la Charbonnière, des Bouloises.

En dépendaient aussi des maisons dans les rues Porte-Jaune et Attache-Jarretière, et la dime de Saint-Martin-des-Champs. L'ensemble de ces biens était affermé, à la fin du XVIIIe siècle, à un sieur Patureau moyennant 3.300 livres.

La métairie de Soulas


Département: Cher, Arrondissement: Bourges, Canton: Chârost, Commune: Saint-Ambroix - 18


La métairie de Soulas
La métairie de Soulas


La métairie de Soulas venait des Templiers qui y avaient une Commanderie. On en trouve mention d'abord dans une charte de 1195 par laquelle l'archevêque de Bourges, Henri de Seuly, fait connaître qu'Aremburge de Bomiers, entre autres aumônes, donne aux Templiers de « Sauzaium » une rente annuelle d'un setier de blé, puis dans une autre charte de 1260, réglant un échange de droits censuels entre l'archevêque de Bourges Philippe et les Templiers de la Saussaie, « Sauzaia. » Or « Sauzaium » et « Sauzaia » ne sont autres que Soulas. Saussaie ou Saulaie, en français, signifient lieu planté de saules; de la Saulaie on a fait La Solas, nom que le lieu qui nous occupe porte aujourd'hui sur les cartes, et par corruption Soulas. Cette recherche étymologique m'a coûté quelque peine, elle avait embarrassé le savant archiviste du Rhône, M. Guigne, qui, dans l'inventaire sommaire de la série H., avait fait suivre le mot « Sauzaium » d'un point d'interrogation. Ce qui m'a mis sur la voie, c'est que toutes les donations de la dame de Bomiers, dans la charte de 1195, sont circonscrites dans Mehun-sur-Yèvre ou son territoire. Or, Soulas est précisément situé près de Mehun, sur les bords du Cher.

Cette Préceptorerie des Templiers ne fut plus, entre les mains des Hospitaliers, qu'une simple métairie qu'on trouve ainsi désignée dans la mise en vente des biens nationaux en 1792: « Soulas, paroisse de Berry, bâtiments, cour, chennevière de quatres arpents, terres cent quarante neuf arpens, prés cent vingt-huit arpents, plus soixante-dix boisselées de terre au Subdray. »

Il y avait une chapelle dédiée, comme toujours, à saint Jean-Baptiste ; il n'en reste rien, non plus que des bâtiments anciens. Le seul vestige, que M. Gauchery a relevé, encastré dans un mur, est une pierre armoriée avec cette inscription, fort endommagée, mais qu'il m'a été possible de rétablir: « Illustrissime Seigneur François-Marie de Garcinde Saint-Germain. Commandeur des Bordes, associé à l'ambassade de Malte. »

L'écusson, au-dessus, porte les armes de ce Commandeur: « d'or à la bande de sable chargée de trois tètes de loup-cervier d'argent; au chef de la Religion. »

L'écu est posé sur la croix à huit pointes et sur des étendards aux armes de l'Ordre.
Sources: M. Le Comte de Toulgoët-Treanna — Mémoire de la Société des Antiquaires du Centre — Bourges 1912


Fresne   (18)

Commanderie du Fresne
Département Cher, Arrondissement Vierzon, Canton Argent-sur-Sauldre, Commune: Blancafort — 18


Commanderie du Fresne à Blancafort
Commanderie du Fresne


Les Archives du Cher, si riches en documents concernant les Templiers de Fresne, n'en possèdent que fort peu à partir du moment où la Commanderie passa aux Hospitaliers. Les Archives du Rhône ne sont pas beaucoup plus riches à ce point de vue. On peut suivre néanmoins la suite des commandeurs à partir du commencement du XIVe siècle.
Le premier de ces commandeurs dont on trouve mention est Humbaud de Fava qui, en 1333, reçut des donations de Jean de Mozin et autres.

Ce même commandeur eut à soutenir un procès avec Olivier de Clisson, chevalier, au sujet d'un bois dont celui-ci avait vendu la coupe à un nommé Perreau Botvilain, d'Aubigny, et sur laquelle coupe le commandeur de Fresne prétendait percevoir un droit de un denier pour douze sur la vente. Olivier de Clisson prit fait et cause pour le dit Perreau, et réclama cent livres parisis de dommages et intérêts. L'affaire fut portée au bailliage de Bourges, et le bailli rendit un jugement enjoignant au Commandeur et aux Frères de l'Hôpital de Fresne de surseoir à tout empêchement sous peine de cent livres parisis s'il n'y avait raisons suffisantes et preuves à fournir par devant lui. En conséquence, Jehan Le Piller, sergent royal, donna assignation au commandeur de Fresne de comparaître le lundi avant la fête de Saint-Barnabé l'an 1334. On ne connaît pas l'issue du procès qui n'a d'autre intérêt que le nom de Clisson qui y figure. Il s'agit là d'Olivier III de Clisson, père du connétable, qui tenait les biens en question de sa femme Jeanne de Belleville. Olivier III eut une fin tragique; convaincu d'intelligence avec les Anglais et de trahison, il eut la tête tranchée aux Halles de Paris en 1343.
La Commanderie du Lieu-Dieu de Fresne était en somme, de peu d'importance, aussi fut-elle attribuée, à partir du XVIe siècle, aux servants d'armes ou aux chapelains conventuels. Voici comment elle se composait:
I. Chef Hôpital de Fresne
Lieu-Dieu ou L'Hôpital de Fresne, près de Concressault, avec deux métairies et deux moulins.
II. Annexes
Département: Cher, Arrondissement: Bourges, Canton: Chârost — 18
Bribon ?, en la paroisse de Saint-Florent-sur-Cher.
III. Annexe. Saint-Brisson
Département: Loiret, Arrondissement: Montargis, Canton: Gien, Commune: Saint-Brisson-sur-Loire — 45


Domus Hospitalis Saint-Brisson-sur-Loire
Domus Hospitalis Saint-Brisson-sur-Loire


Saint-Brisson-sur-Loire, à quatre lieues du chef.
I. Chef Hôpital de Fresne
Dans les commanderies que j'ai antérieurement décrites, il restait d'intéressants vestiges:
Aux Bordes, une chapelle très importante et une partie du château.
A Villefranche des tours reliées par des courtines.
A Lormeteau le château non seulement bien conservé, mais habité.
A Fresne il ne reste rien qu'une petite chapelle et une fraction du château noyée dans une habitation moderne.

Cette chapelle, qui rappelle beaucoup celle de Lespinat en la Commanderie de Villefranche, accuse le milieu du XIIe siècle. La porte qui s'ouvre dans un petit édicule plaqué contre le pignon, est surmontée d'une fenêtre avec bandeau à dents de scie; la corniche repose sur des corbeaux dont quelques-uns portent des têtes sculptées.
La commanderie avait été fortifiée au XVe siècle, une charte de Louis XI datée de 1469, autorise ces fortifications, sur la demande du commandeur Jean de Bridiers « pour ce que le dit Hôpital du Lieu-Dieu de Fresne est assis en pays dangereux, loin de ville fermée ou chastel fort, et que souventes fois est advenu que plusieurs gens de mauvaise vie faisant les gens d'armes (sic), ont séjourné au dit lieu, passé par iceluy et y ont fait plusieurs maux et dommages au suppliant, à ses hommes et sujets. »

En 1733, le fossé et le pont levis existaient encore, mais dans la dernière visite prieurale de 1789, il n'en est plus question, on les avait supprimés comme inutiles et gênants.

Cette visite de 1789 fut faite par un prêtre conventuel, Gilbert Papon, alors que le commandeur de Fresne était lui-même un prêtre conventuel.
Le Grand-Prieur d'Auvergne, Illustrissime et Révérendissime Seigneur, Frère Claude-Marie de Sainte-Colombe de l'Aubépin, avait adjoint à Gilbert Papon, pour la visite, Alexandre de Monspey de Valière, commandeur de Montbrison, mais celui-ci avait esquivé la mission, et seul opéra Gilbert Papon qui prend la qualification de visiteur général et scelle son procès-verbal de ses armes: d'or à la croix d'azur au chef dentelé de gueules surmonté du chef de la Religion; couronne de comte.
Cette visite décrit la chapelle munie d'un autel en en pierre avec un retable en menuiserie faisant tableau et représentant la naissance de saint Jean-Baptiste. Le devant d'autel était en soie, blanc et rosé, avec les armes de divers commandeurs brodées. Derrière l'autel était la sacristie, garnie de tous les ornements sacerdotaux amplement désignés.
Au devant de la porte « dans une espèce de pinacle » il y avait deux cloches. Aux fenêtres, les vitraux portaient les armes de l'Ordre et des anciens commandeurs.

Le château, attenait à la chapelle et on y accédait par un grand portail; il se composait de deux pavillons couverts en « essil », avec deux écuries à chevaux, remises, colombier, étables. Il y avait un auditoire pour les assises et une prison. Le jardin était planté de charmilles en quinconce.

La propriété foncière se composait du domaine dit de la Basse-cour, de la Métairie de la Bergerie, et d'un moulin banal; plus dîmes, cens et rentes. Le commandeur avait droit de justice haute, moyenne et basse, et droit de gruerie. Autrefois, dit une visite prieurale de 1614, « Soûlait avoir une belle forêt, laquelle au temps des guerres il y a plus de trente ans, fut entièrement ruinée et coupée par les capitaines et gens de guerre des partis contraires. »

Après avoir décrit minutieusement toutes les dépendances de la commanderie, le visiteur parle des « Bestiaux d'état », ce que nous appelons aujourd'hui cheptel vif. Ce cheptel ne monte pour les trois domaines qu'à 1450 livres.

Les « meubles d'état » sont plus que modestes, et un curé de village s'en contenterait difficilement aujourd'hui. On y voit figurer: trois lits couverts en serge et en toile, trois tables à manger et trois carrées; six draps de maître; six serviettes de toile; deux nappes deux landiers de fer « qui autrefois ont eu des pommes jaunes qui sont perdues »; pelles et pincettes. A la cuisine, deux grands chenets de fer, tenailles et pincettes; une table de cuisine et ses bancs; une très ancienne armoire à l'antique; six vieilles chaises et neuf autres; six plats d'étain; une roue à rôtir avec chaîne et broches; une armoire de chêne à quatre battants où sont sculptées deux croix de Malte; deux réchauds de cuivre rouge; deux casseroles de cuivre; deux chaudrons et trois marmites de fonte; deux casses de fonte; une lèchefrite; trois poêles de fer; une râpe à râper le sucre. Et c'est à peu près tout.

Ces annexes sises dans la paroisse de Saint-Florent, à quatre lieues du chef, consistaient en domaines, terres, prés, vignes, et n'offraient rien d'intéressant au point de vue historique ou archéologique.

Les revenus de la commanderie étaient en 1789 de 4.700 livres.
Les charges locales étaient payées en grains par les fermiers. Il restait donc au commandeur un revenu net de 3, 941 livres, mais il avait à sa charge les réparations de toute nature.

Commandeurs de Saint-Jean de Jérusalem
1333. — Humbaud de Fava.
— D'or à une plante de fève de deux tiges de sinople.
1422. — Louis de Saint-Sébastien.
1469. — Jean Bridiers.
— D'or à la bande de gueules.
1492. — Bernard Charles.
— D'or à un olivier de sinople.
1506. — Pierre de Salignac.
— D'argent à trois fusées de gueules rangées en fasce.
1522. — Alexandre Bauduin, prêtre conventuel.
1536. — Jean Perret.
— D'azur an chevron d'or accompagné en chef de deux rosés d'argent et en pointe d'une étoile d'or.
1546. — Nicolas de Caritat.
— D'azur au dragon volant d'or lampassé et armé de sable, à la bordure du même.
1557. — Antoine Ferré.
— De gueules à la bande d'or accompagnée de trois fleurs de lys du même.
1571. — Bernard Thys.
— D'argent à trois lions rampants de gueules 2 et 1, le premier tenant en la patte droite une fleur de lys d'or.
1580. — Guillaume de Chasne.
— Parti d'azur et d'or au lion de l'un en l'autre.
1599. — Jean de Micha de Bursin.
— D'argent à trois pals de gueules, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.
1618. — Jacques Jaquet, prêtre conventuel, obtint en 1627 la faculté de porter la croix d'or au col comme les chevaliers de justice.
Vers 1650. — Philibert de Saillant (d'après Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne.)
— Ecartelé au 1 et 4 de sable à l'aigle éployé d'or, en 2 et 3 d'argent en lambel de trois pendants de gueules.
1658. — Antoine de Fiore.
1684. — François du Laurent.
— D'argent à trois aigles de sable.
1713. — Salomon Chemard.
— D'azur à trois marmites d'or.
1734. — Pierre-Gilbert Ragon, prêtre conventuel.
— D'azur à un dragon d'or.
1748. — Michel d'Anterroche, servant d'armes.
— D'azur à la bande d'or chargée de trois mouchetures d'hermine et accompagnée de deux croisettes d'or.
1764. — François-Marie Chassin de la Vernade.
— D'azur à un chêne d'or.
1775. — Joseph-Nicolas du Four, prêtre conventuel.
— D'argent au chevron de sable accompagné en chef de deux étoiles de gueules, et en pointe d'un croissant du même.
Sources: M. Le Comte de Toulgoët-Treanna — Mémoire de la Société des Antiquaires du Centre — Bourges 1912


Lande (La)   (18)

Département: Cher, Arrondissement: Vierzon, Cnaton: Argent-sur-Sauldre - 18


Domus Hospitalis La Lande
Domus Hospitalis La Lande


— Localité commune de Brinon-sur-Sauldre
— Landa, 1175 (Commanderie de Blancafort)
— La Lande, 1527 (Ibidem)
Sources: Dictionnaire Topographique du département du Cher, par Hippolyte Boyer. Paris Imprimerie Nationnale M. DCCCC. XXVI

La Lande


Département: Cher, Arrondissement: Vierzon, Cnaton: Argent-sur-Sauldre - 18


Domus Hospitalis La Lande
Domus Hospitalis La Lande


— Moulin, commune de Ménétréol-sur-Sauldre
— Molendium de Landa, 1352 (Commanderie de Blancafort)
Sources: Dictionnaire Topographique du département du Cher, par Hippolyte Boyer. Paris Imprimerie Nationnale M. DCCCC. XXVI


Lieu-Dieu   (18)

Lieu-Dieu ou L'Hôpital de Fresne
Département: Cher, Arrondissement: Vierzon, Canton: Argent-sur-Sauldre, Commune: Blancafort — 18


C'est une Propriété privée
Hôpital de Fresne
Hôpital de Fresne


Commanderie de Templiers de la 2e moitié 12e à 1312 ; commanderie de Malte de 1313 au 4e quart 18e ; actuellement château ; chapelle édifiée vers 1160 ; logis reconstruit et fortifié en 1469 pour Jean de Bridiers commandeur ; fossé, pont-levis et dépendances détruits au 4e quart 18e ; restauration importante au milieu 19e ; moulin édifié vers 1766 ; bâtiment accolé au 20e au mur sud de la chapelle.

On peut encore voir dans la chapelle quelques fresques de très bonnes qualitées.
Sources: Ministère de la Culture, base : http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/HTML/IVR24/IA00010607/index.htm : Mérimée

Lieu-Dieu ou L'Hôpital de Fresne


1. Chef — Lieu-Dieu, autrement appelé L'Hôpital de Fresne, en Berry, ressort de Concressault, arrondissement de Sancerre, diocèse de Bourges, à une demi-lieue dudit Concressault, à 4 lieues de Gignand et à 2 lieues d'Aubigny-ville.


Hôpital de Fresne
Hôpital de Fresne — Sources: Bnf-Mistral


1. Annexe — La Métairie du Chef


Avec 2 moulins — revenus 510 livres.

2. Annexe — La Métairie de la Bergerie


Département: Cher, Arrondissement: Vierzon, Canton: Argent-sur-Sauldre, Commune: Blancafort — 18


Hôpital de la Bergerie
Localisation: Hôpital de la Bergerie


A une demi-lieue du chef, à moitieé fruits — revenus 333 livres.

2. Membre — Bribon


Département: Loiret, Arrondissement: Orléans (avant 1926, Gien), Canton: Sully-sur-Loire, Commune: Saint-Florent — 45


Hôpital de Bribon
Localisation: Hôpital de Bribon


En Sologne, de nos jours, Le Petit et le Grand Bribon, diocèse d'Orléans, à 4 lieues du chef, à 2 lieues de Suny — revenus 112 livres.

1. Annexe — Saint-Brisson


Département: Loiret, Arrondissement: Montargis, Canton: Gien, Commune: Saint-Brisson-sur-Loire — 45


Hôpital de Saint-Brisson
Localisation: Hôpital de Saint-Brisson


Dit le Bourigaulx, (Peut-être les Rigaults, proche de Saint-Firmin-sur-Loire), à 4 lieues du chef.

Commandeur: Philibert du Saillant, état de la commanderie de 1745.
Sources: Léopold Niepce — Le Grand-Prieuré d'Auvergne — Lyon, 1883

Lieu-Dieu-du-Frene ou l'Hôpital


Département: Cher, Arrondissement: Vierzon, Cnaton: Argent-sur-Sauldre - 18


Domus Hospitalis Hôpital
Domus Hospitalis Hôpital


— Commanderie appartenant aux chapelains ou frères servants dans la paroisse de Blancafort dépendant du Grand Prieuré d'Auvergne.
Sources: Dictionnaire Topographique du département du Cher, par Hippolyte Boyer. Paris Imprimerie Nationnale M. DCCCC. XXVI


Precilly, Precigny   (18)

Domus Hospitalis Précilly ou Pressigny
Département: Cher, Arrondissement: Saint-Amand-Montrond, Canton: Nérondes — 18


Domus Hospitalis Precilly
Domus Hospitalis Precilly


Precigny, membre de la Commanderie des Bordes fut-il jadis une résidence des Templiers ? Je n'en ai trouvé aucune preuve écrite.
Toujours est-il que les Hospitaliers y eurent une demeure seigneuriale qui fut ruinée au XVIe siècle, comme nous l'apprend d'abord le procès-verbal de 1598 dont j'ai parlé plus haut, puis une visite de 1615 dont j'ai parlé aussi à l'article des Bordes.
Voici ce que dit en substance le procès-verbal: « Les témoins nous ont rapporté que là étaient les bâtiments du lieu seigneurial de Précigny, maison où les Commandeurs faisaient leur demeurance, et joignant la dite maison, une chapelle ; tous les bâtiments sont en ruines, les charpentes pourries par les pluies ; le lieu où était la chapelle est encombré de buissons qui y sont poussés, de sorte qu'il n'y reste que les murailles, ruinées pour la plus grande partie. La grange du dit lieu n'a plus ni portes, ni fenêtres, la charpente est tombée par terre avec la toiture et les murailles gâtées et rompues, etc. »

D'après une visite prieurale de 1769, il existait encore un pilier de cette chapelle dédiée à saint Greluchon. Aujourd'hui rien ne subsiste de ces ruines, mais un champ situé au nord du village porte encore le nom de Saint-Greluchon.
Dans un autre champ près de là, appeler Champ du Palais, on a trouvé plusieurs tombes de pierre dont l'une, analogue comme forme à celle que j'ai signalée à Villeville, se voit encore, servant d'abreuvoir, dans le pré dit « pré de la ville. » Tous ces vieux noms dénotent l'existence dans des temps très anciens d'une localité importante, et de fait, on trouve partout des substructions et des puits abandonnés.

Autre fait intéressant: il y a une soixantaine d'années, on découvrit en exploitant une carrière, dans un champ longeant la route de Nérondes à Mornay, une porte de fer qui semblait fermer l'orifice d'un souterrain, dans la direction de Precigny. Les ouvriers qui travaillaient à la carrière voulurent forcer cette porte, mais le propriétaire s'y opposa. Le fait m'a été affirmé par un vieillard du pays qui avait vu la porte dont il désignait la place; il serait bien désirable qu'on fit des recherches à cet endroit.

Dans un autre champ situé presque en face, de l'autre côté de la route, des boeufs s'enfoncèrent dans un souterrain en labourant ; M. Buhot de Kersers, qui a signalé le fait (Histoire et statistique monumentale du Cher, canton de Nérondes), dit que « ces galeries étaient probablement d'anciennes carrières ayant pu servir ultérieurement de refuge. » Mais les carrières dans ce pays-ci ont toujours été exploitées à ciel ouvert, et non par galeries. Il se peut que ce fût là un souterrain de défense comme on en trouve si souvent aux abords des vieux châteaux, servant à l'évasion en cas de siège, et qui pouvait correspondre à la Commanderie de Precigny.

Le Commandeur des Bordes avait droit de haute, basse et moyenne justice dans la seigneurie de Precigny ; les officiers de justice nommés par lui étaient les mêmes qu'à Villeville, mais de même qu'à Villeville, la dîme ne lui appartenait pas et dépendait de la cure de Nérondes.

Comme seigneur de Precigny, le Commandeur des Bordes possédait une chapelle dans l'église de Nérondes; elle est ainsi décrite dans les visites prieurales de 1727 et 1765: « La chapelle de Précigny en l'église de Nérondes, la première à gauche en entrant dédiée à saint Jean-Baptiste, où le Commandeur a droit de banc et de litre; il y a un tableau représentant saint Jean-Baptiste et un banc avec la croix de l'Ordre. »

Sur la clef de voûte de cette chapelle, on distingue une sorte d'ostensoir en forme de losange chargé d'une croix; à droite et à gauche, les lettres M

; faut-il lire Malte, Precigny ?

Le domaine, qui comprenait plus de cent arpents, terres, prés et bois, ne rapportait en 1615 que 270 livres tournois !
Les bâtiments d'exploitation étaient en ruines, les terres étaient accensées à vil prix à divers; en 1777, on en tirait 800 livres.

M. Le Normand du Goudray, propriétaire actuel, a retrouvé deux des bornes qui délimitaient la justice de la Commanderie; l'une de ces bornes est au musée lapidaire de Bourges, l'autre est restée dans le parc de Precigny; elles portent la croix à huit pointes.

Dans les membres de Villeville et Precigny, étaient comprises les annexes de Massey en la paroisse du Gravier, près La Guerche et de Chassy-sous-Sancerre.
Sources: M. Le Comte de Toulgoët-Treanna — Mémoire de la Société des Antiquaires du Centre — Bourges 1912

Précilly ou Pressigny, village commune de Nérondes
— Pressigniey, 1150 (Fontmorigny).
— Pressigniacum, 1170 (ibidem).
— Pressiniacum, 1180 (ibidem).
— Pricingniacum, 1284 (La Thaum. Comment, sur la coutume de Berry, p. 108)
— Presenayum, XIVe siècle (segneurie des Aix-d'Angillon).
— Parsigny, Porsigny, 1553 (ibidem)
— Pressigni, 1598 (Saint-Sulpice.)
— Precigny, 1644 (commanderie des Bordes).
— Precigny, XVIIIe siècle (Cassini)
Dictionnaire topographique du département du Cher, comprenant les noms de lieu anciens et modernes, entrepris par Hippolyte Boyer. Imprimerie Nationale, Paris 1926


Saint-Antoine   (18)

Département: Cher, Arrondissement: Saint-Amand-Montrond, Canton: Dun-sur-Auron - 18


Domus Hospitalis Saint-Antoine
Domus Hospitalis Saint-Antoine


— Ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, commune de Dun-sur-Auron
— Saint-Anthoine, Sanctus Anthoninus, 1529 (Chapitre métropolitain de Bourges)
— Il y a un Saint-Antoine, commune de Raymond.
— A l'Est de Saint-Antoine, il y a un lieudit Les Templiers.
Sources: Dictionnaire Topographique du département du Cher, par Hippolyte Boyer. Paris Imprimerie Nationnale M. DCCCC. XXVI


Vierzon   (18)

Domus Hospitalis Vierzon
Département: Cher, Arrondissement: Vierzon et Canton: Vierzon — 18


Domus Hospitalis Vierzon
Domus Hospitalis Vierzon


Les Hospitaliers possédaient aussi plusieurs places à Vierzon, dans la rue Maistre.

En 1378, Anceau de la Motte, Commandeur de Villefranche, voulut tirer parti de ces places, et par acte daté du 1er novembre 1373, il donna procuration « à religieuse personne et honneste frère Geoffroy Paudi curé de Villefranche, honorable homme et discret maître Guillaume Chabot dit Petit-Rolland, Simon Leconte, Guiard de Ruilly et Thevenin Le Page et chacun d'eux pour le tout, pour s'occuper de toutes causes, querelles, négoces et besongnes de la dite maison de Villefranche. »
« En conséquence, par acte daté du samedi après la saint Luc de l'année 1378, Guiart de Ruilly, garde du scel de Vierzon, fait savoir que Thevenin Le Page de Méry, procureur de religieux seigneur et honneste messire Enceaulme de la Motte, humble Commandeur de l'Hospitaul de Villefranche sur Cher, membre de la Sainte Maison de Jérusalem, baille à Guénin de Saint-Léonard, demeurant à Ruilly, toutes les places appartenant au dit Hospitaul assises en la rue Maistre de Vierzon, jouxte la maison de Jehannot Cornuau qu'il tient du dit Hospitaul et jouxte la maison de Guillaume Barbier et jouxte la muraille et places du palays de Monseigneur le duc, pour le prix de cent sols tournois de rente annuelle, à commencer le premier paiement à la feste de Noël 1379, et sera tenu le preneur bailler et édifier es dites places une maison bonne et souffisante à ses propres coûts et despens. »

Guénin de Saint-Léonard ayant vendu cette maison à Jehan de la Grée, il y eut procès au sujet des droits censitels, lequel se termina par une transaction, ainsi qu'en fait foi un acte du 19 mai 1418, émané de Jehan Le Borne, secrétaire du roi, garde du scel de la Cour de Vierzon.
Sources: M. Le Comte de Toulgoët-Treanna — Mémoire de la Société des Antiquaires du Centre — Bourges 1912


Top

 

 

Licence Creative Commons
Les Templiers et Les Croisades de Jack Bocar est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas de Modification 4.0 International.
Fondé(e) sur une oeuvre à http://www.templiers.net/.
Les autorisations au-delà du champ de cette licence peuvent être obtenues à http://www.templiers.net/.